Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 18:36
Le Mammouth reprend le commentaire de Jecétou dans la dernière revue de presse :

"C'est aujourd'hui 29 avril, Mammouth, que revient devant l'Assemblée le projet d'une nouvelle loi sur les archives, encore plus restrictive que celle du 3 janvier 1979 (qui avec son article 7 alinéa 5 avait permis de verrouiller à 60 ans tous les dossiers sensibles sous prétexte de "vie privée", "défense nationale" et "sûreté de l'Etat"). Apparemment ce débat ne passionne pas les foules : elles ont tort. Car, ainsi que le disait le philosophe : celui qui ment à son voisin sur son passé, cherche à lui mentir sur son présent."

Cela mérite qu'on s'y attarde avec cet article de Rue 89

Loi sur les archives : l'administration encore plus opaque.
Liberté d’Informer dénonce le projet de loi adopté par le Sénat et visant à considérablement limiter l’accès aux archives. Le 29 avril, les députés examineront à leur tour ce projet.

Encore une fois, un effet d’annonce suivi du contraire absolu de ce qui avait été promis: un Etat plus moderne, plus transparent, plus accessible au citoyen. Voilà ce que semblait afficher Nicolas Sarkozy.
La suite sur Rue 89

Dénoncez! Perdre la Mémoire, c'est perdre la liberté!


Partager cet article
Repost0

commentaires

L
à quoi on peut ajouter, à toutes fins de meilleure compréhension, que les premiers ennuis de Brigitte et Philippe sont antérieurs à leur déposition devant le tribunal. Ils eurent lieu après qu'en octobre 1997 un quotidien aît reproduit en première page la photographie d'un bordereau (car en France et depuis l'affaire Dreyfus tout commence par un bordereau) qui listait les noms de dizaines de personnes, disparues autour du 17 octobre 1961.Sale coup, pour la ministre qui trois jours plus tôt avait affiché sa volonté d'ouverture des archives relatives à cette journée-là. La ministre en effet était sûre ne courir aucun risque : c'est à la Préfecture de Police, que se trouvent les archives sensibles ici concernées ; or la Préfecture, tout comme le Quai d'Orsay et le ministère de la Défense, conserve elle-même (par tradition) ses propres archives. C'était oublier : que lorsqu'il y a disparition de personnes une enquête est automatiquement ouverte par le Parquet -dont les archives sont conservées aux Archives départementales (ici Archives de Paris / Archives de la Seine). Ce fut ainsi que ce bordereau, grâce à des archivistes compréhensifs, se retrouva dans le journal. Et ce fut ainsi que LE JOUR MEME la ministre, prouvant qu'elle avait de la fuite dans les idées, fit savoir qu'elle était d'accord bien sûr, pour l'ouverture des archives, mais, pas dans ces conditions-là. La voie dès lors était libre pour les tracasseries, avec lesquelles bien sûr la ministre n'avait "rien à voir" (car les conservateurs des Archives de Paris dépendent administrativement de leur propre hiérarchie, et non du ministère). Pour l'anecdote ou un peu plus on retiendra que la ministre s'appelait : Trautmann.
Répondre
L
"Faut-il rappeler le sort kafkaïen subi par deux archivistes de la ville de Paris, Brigitte Lainé et Philippe Grand?" demande, avec une touchante émotion, l'article de Rue 89. Et d'ajouter, solennellement : "Pour avoir osé aller attester devant un tribunal qu’ils avaient vu des documents intransmissibles faisant la preuve du meurtre de dizaines d’algériens le 17 octobre 1961 à Paris, ils furent dégradés, privés d’ordinateurs, d’accès à la salle des archives, de tous moyens de travail pendant sept longues années. Malgré les diverses plaintes déposées devant le tribunal administratif et toutes gagnées par eux, ils subirent cet ostracisme sans recevoir d’aide d’un quelconque parti politique. Il fallut attendre l’exposition médiatique de leur cas à la télévision pour que les élus socialistes du conseil de Paris (c’est la mairie de Paris qui contrôle le service des archives) interviennent en leur faveur."Ce n'est pas la première fois, que le site Rue 89 se livre à de l'intoxe pro-PS (on avait déjà pu le voir lorsque le sénateur PS Badinter fut pris en flagrant délit de collusion avec les autorités chinoises dans la préparation des JO de Pékin)... Mais cette fois, le mensonge par omission dépasse les bornes :1°) si Brigitte et Philippe furent persécutés ce fut avec la complicité de la nommée Trautmann, ministre (PS) de la Culture ;2°) et si, malgré les plaintes gagnées par eux devant le tribunal administratif, ils continuèrent d'être inquiétés, ce fut par l'administration de l'actuel maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë.(Mammouth il va de soi que je fais mon affaire personnelle de toutes poursuites, si tu laisses affiché ce commentaire, et que toute cette cour des Miracles devait oser venir demander son reste)
Répondre
L
le plus remarquable en cette affaire aura été le silence absolu de la gôche plurielle : si tant est, que sur le terrain de la raison d'Etat...
Répondre