29 mai 2008
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16:23
Lu, avec un peu de stupéfaction dans Libé, ce fait divers judiciaire et néanmoins calamiteux...pour l'Homme et la Justice.
Il est ingénieur et elle est étudiante. Ils sont musulmans. Ils se marient et elle lui a été présentée comme célibataire et "chaste". C'est que lui tient à être le premier. Le jour du mariage la fête bat son plein et ils s'esquivent. Las, le marié déboule au milieu de la fête la tête longue comme un jour sans semoule! Pourquoi? Parce qu'il ne peut exhiber le drap rituel taché de sang, prouvant qu'il l'a bien honorée et surtout qu'elle était vierge. La mariée n'était plus pucelle! La bluette tourne au film d'horreur!
Scandale dans la famille. Beau-papa ramène manu-militari l'indélicate dans ses foyers. On entend d'ici les cris des pleureuses maudissant la la créature qui a déshonoré une famille si confiante. Fin du premier épisode.
Cela aurait pu s'arrêter là. Déjà qu'à la bêtise patente du mari, le ridicule avait remis une couche supplémentaire.
Mais non. Ça ne se passe pas comme ça chez ces gens-là! Il faut faire annuler le mariage. Et tout le monde se retrouve au tribunal. L'époux se dit trompé. Trompé sur l'une des qualités essentielles. Ah! La qualité essentielle s'était donc glissé là, bien au chaud entre les cuisses de madame! Et Monsieur qui semblait y tenir comme à la prunelle de ses yeux se trouvait fort marri ne n'avoir pu l'y débusquer avec sa qualité tout aussi essentielle, mais très virile.
On aurait pu penser qu'arriver au tribunal avec une réclamation fleurant bon le Moyen-Age, les juges auraient débouté vite fait bien fait le plaignant arguant qu'en France, la virginité maritale n'est pas inscrite dans la Constitution et qu'au pays des Droits de l'Homme et accessoirement de la Citoyenne, une femme a le droit de faire l'amour avant de prendre époux.
Eh bien, les juges ont suivi le mari. Et ont sans rire affirmé que la mariage avait était conclu "sous l'emprise d'une erreur objective"! On croit rêver! Mais hélas non! Fin du deuxième épisode.
On reste attéré par ce jugement qui donne raison à un bigot et qui ouvre la porte aux récriminations des frustrés et religieux de tous poils! Et qui d'une certaine façon dénie aux femmes le droit d'avoir des relations sexuelles avant le mariage pour une certaine catégorie de la population.
Alors, à celles-ci, le Mammouth va donner un conseil. Puisqu'il est question de "qualités essentielles" et de tromperie sur celles-ci, déterminons-en quelques-unes :
-la fidélité masculine
-le respect quotidien
-l'assurance d'une bandaison régulière et rapide au gré des désirs légitimes de madame et surtout...
-la capacité de mener à l'orgasme sa partenaire!
Rien qu'avec cela, il y a de quoi remplir des salles de tribunaux!
Il est ingénieur et elle est étudiante. Ils sont musulmans. Ils se marient et elle lui a été présentée comme célibataire et "chaste". C'est que lui tient à être le premier. Le jour du mariage la fête bat son plein et ils s'esquivent. Las, le marié déboule au milieu de la fête la tête longue comme un jour sans semoule! Pourquoi? Parce qu'il ne peut exhiber le drap rituel taché de sang, prouvant qu'il l'a bien honorée et surtout qu'elle était vierge. La mariée n'était plus pucelle! La bluette tourne au film d'horreur!
Scandale dans la famille. Beau-papa ramène manu-militari l'indélicate dans ses foyers. On entend d'ici les cris des pleureuses maudissant la la créature qui a déshonoré une famille si confiante. Fin du premier épisode.
Cela aurait pu s'arrêter là. Déjà qu'à la bêtise patente du mari, le ridicule avait remis une couche supplémentaire.
Mais non. Ça ne se passe pas comme ça chez ces gens-là! Il faut faire annuler le mariage. Et tout le monde se retrouve au tribunal. L'époux se dit trompé. Trompé sur l'une des qualités essentielles. Ah! La qualité essentielle s'était donc glissé là, bien au chaud entre les cuisses de madame! Et Monsieur qui semblait y tenir comme à la prunelle de ses yeux se trouvait fort marri ne n'avoir pu l'y débusquer avec sa qualité tout aussi essentielle, mais très virile.
On aurait pu penser qu'arriver au tribunal avec une réclamation fleurant bon le Moyen-Age, les juges auraient débouté vite fait bien fait le plaignant arguant qu'en France, la virginité maritale n'est pas inscrite dans la Constitution et qu'au pays des Droits de l'Homme et accessoirement de la Citoyenne, une femme a le droit de faire l'amour avant de prendre époux.
Eh bien, les juges ont suivi le mari. Et ont sans rire affirmé que la mariage avait était conclu "sous l'emprise d'une erreur objective"! On croit rêver! Mais hélas non! Fin du deuxième épisode.
On reste attéré par ce jugement qui donne raison à un bigot et qui ouvre la porte aux récriminations des frustrés et religieux de tous poils! Et qui d'une certaine façon dénie aux femmes le droit d'avoir des relations sexuelles avant le mariage pour une certaine catégorie de la population.
Alors, à celles-ci, le Mammouth va donner un conseil. Puisqu'il est question de "qualités essentielles" et de tromperie sur celles-ci, déterminons-en quelques-unes :
-la fidélité masculine
-le respect quotidien
-l'assurance d'une bandaison régulière et rapide au gré des désirs légitimes de madame et surtout...
-la capacité de mener à l'orgasme sa partenaire!
Rien qu'avec cela, il y a de quoi remplir des salles de tribunaux!