8 novembre 2008
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Nos enfants nous accuseront
Un film de Jean-Paul Jaud
En Europe, chaque année, 100 000 enfants meurent de maladies liées à l'environnement. 70% des cancers sont liés à l'environnement.
Chaque année, en France les cancers chez les enfants augmentent de 1,1%.
En France l'incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l'homme.
Nos enfants nous accuseront raconte la courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
Voir la présentation sur le site du film
Rachid ( voir son site) a laissé un commentaire qui mérite la première page. Dont acte :
C’est le Fonds mondial pour la nature qui l’affirme. Nos enfants et petits-enfants régleront l’addition de l’aveuglement et de l’inaction de leurs parents. Et elle s’annonce douloureuse. Irrémédiablement, l’humanité creuse sa tombe. Notre bonne vieille Terre est pressurisée. L’explosion démographique, l’augmentation de la consommation individuelle, l’accumulation des déchets l’épuisent chaque jour un peu plus et finiront par avoir raison d’elle. Avant vingt-cinq ans, elle aura besoin de... deux planètes pour répondre à ses besoins. Sauf à coloniser l’espace, Il y a urgence à modifier nos styles de vie si l’on veut éviter l’apocalypse. Comme Jules Verne, les Verts et autres écolos que l’on prenait pour des gentils illuminés dans les années 80, voient leurs fâcheuses prédictions auxquelles personne n’accordait de crédit, se réaliser. Pas de chance, faute d’avoir réussi à convaincre les gouvernants, ils ont abandonné la scène politique aux écolo-bobos, aux apôtres d’un développement durable très mercantile et mangé à toutes les sauces du business vert. Les grandes nations, uniquement préoccupées par la course à la croissance, sont toujours incapables de s’accorder pour enrayer cette exploitation sans limites d’un espace vital qui se réduit comme une peau de chagrin. Faudra-t-il pour éviter ce désastre annoncé, interpeller directement l’individu de base, jouer la carte de la provoc ? En lui infligeant pour le faire réagir des pubs ou des images chocs sur la mort lente qui le guette ? Comme lorsqu’il s’agit de dénoncer les dangers de la route ou du tabac. Dépêchons-nous, le compte à rebours a commencé.
Un film de Jean-Paul Jaud
En Europe, chaque année, 100 000 enfants meurent de maladies liées à l'environnement. 70% des cancers sont liés à l'environnement.
Chaque année, en France les cancers chez les enfants augmentent de 1,1%.
En France l'incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l'homme.
Nos enfants nous accuseront raconte la courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
Voir la présentation sur le site du film
Rachid ( voir son site) a laissé un commentaire qui mérite la première page. Dont acte :
C’est le Fonds mondial pour la nature qui l’affirme. Nos enfants et petits-enfants régleront l’addition de l’aveuglement et de l’inaction de leurs parents. Et elle s’annonce douloureuse. Irrémédiablement, l’humanité creuse sa tombe. Notre bonne vieille Terre est pressurisée. L’explosion démographique, l’augmentation de la consommation individuelle, l’accumulation des déchets l’épuisent chaque jour un peu plus et finiront par avoir raison d’elle. Avant vingt-cinq ans, elle aura besoin de... deux planètes pour répondre à ses besoins. Sauf à coloniser l’espace, Il y a urgence à modifier nos styles de vie si l’on veut éviter l’apocalypse. Comme Jules Verne, les Verts et autres écolos que l’on prenait pour des gentils illuminés dans les années 80, voient leurs fâcheuses prédictions auxquelles personne n’accordait de crédit, se réaliser. Pas de chance, faute d’avoir réussi à convaincre les gouvernants, ils ont abandonné la scène politique aux écolo-bobos, aux apôtres d’un développement durable très mercantile et mangé à toutes les sauces du business vert. Les grandes nations, uniquement préoccupées par la course à la croissance, sont toujours incapables de s’accorder pour enrayer cette exploitation sans limites d’un espace vital qui se réduit comme une peau de chagrin. Faudra-t-il pour éviter ce désastre annoncé, interpeller directement l’individu de base, jouer la carte de la provoc ? En lui infligeant pour le faire réagir des pubs ou des images chocs sur la mort lente qui le guette ? Comme lorsqu’il s’agit de dénoncer les dangers de la route ou du tabac. Dépêchons-nous, le compte à rebours a commencé.