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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 09:26

mammouthgrrr.jpgOn savait que la grande distribution nous menait trop souvent en bateau. mais ce qu'on ne savait pas c'est qu'elle avait décidé de nous droguer à coups de haricots hallucinogènes.

Leclerc avec sa marque "Notre Jardin" et Système U nous ont vendu des haricots farcis à la Datura Stramonium plante toxique hallucinogène bien connue des chamanes.

Comment est-elle arrivée dans ces boîtes ? Silence assourdissant !

Emoi chez les têtes de gondoles de ces marques imaginant les ménagères parties dans des transes divinatoires et initiatiques. Remarquez, avec l'avenir que Sarkozy et Fillon nous préparent, un petit shoot aux haricots verts serait peut-être bon pour le moral.

Et pensons aux pandores qui seraient obligés de traquer les trafiquants de haricots sur tous les marchés de France !

Inutile donc, amis accros au Triomphe de Farcy de vous précipiter dans votre supermarché favori.

Les boîtes incriminées vont être retirées.

Hélas pour vous, le rosbif dominical ne vous mènera pas au septième ciel !

Haricots.jpg

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:47
Les inculpés de Tarnac ont cessé collectivement de respecter le contrôle judiciaire qui les éloigne du lieu où ils vivaient habituellement ainsi que de leurs amis et relations.
Ce dossier creux, fantasmé politiquement par MAM pour exacerber la peur des citoyens en agitants de pauvres épouvantails terroristes, fait honte à la démocratie.
Voici, ci-dessous, le texte qui explique leur décisions et le site où ils s'expriment. Faites circuler
Soutenez-les !


L’arrestation de Christophe, le 27 novembre, marque un palier dans la bouffée délirante d’Etat que l’on nomme pudiquement "affaire de Tarnac". Sa mise en examen situe le point où une procédure ne se poursuit qu’afin de se sauver elle-même, où l’on inculpe une personne de plus dans le seul espoir de maintenir le reste des inculpations.

En fait de "premier cercle", Christophe appartient surtout au petit nombre de ceux avec qui nous discutons de notre défense. Le contrôle judiciaire qui voudrait, pour l’avenir, lui interdire de nous voir est l’aberration de trop ; c’est une mesure consciente de désorganisation de la défense, aussi. A ce point de torsion de toutes les notions du droit, qui pourrait encore exiger de nous que nous respections ces contrôles judiciaires et cette procédure démente ? A l’absurde nul n’est tenu. Il n’y a pas besoin de se croire au-dessus de la justice pour constater qu’elle est en dessous de tout. Au reste, une société qui se maintient par des moyens si évidemment criminels n’a de procès à intenter à personne.

La liberté sous contrôle judiciaire est le nom d’une sorte d’expérience mystique que chacun peut se figurer. Imaginez que vous ayez le droit de voir qui vous voulez, sauf ceux que vous aimez, que vous puissiez habiter n’importe où, sauf chez vous, que vous puissiez parler librement, au téléphone ou devant des inconnus, mais que tout ce que vous dites puisse être, un jour ou l’autre, retenu contre vous. Imaginez que vous puissiez faire tout ce que vous voulez, sauf ce qui vous tient à coeur. Un couteau sans manche auquel on a retiré la lame ressemble davantage à un couteau que la liberté sous contrôle judiciaire ne ressemble à la liberté.

Vous flânez sur un boulevard avec trois amis ; sous la plume des flics qui vous filochent, cela se dit : "Les quatre objectifs se déplacent en direction de..." Vous retrouvez après des mois de séparation un être qui vous est cher ; dans le jargon judiciaire, cela devient une "concertation frauduleuse". Vous ne renoncez pas, même dans l’adversité, à ce que toute amitié suppose de fidélité ; c’est évidemment une "association de malfaiteurs".

La police et sa justice n’ont pas leur pareil pour travestir ce qui tombe sous leur regard. Peut-être ne sont-elles finalement que cette entreprise de rendre monstrueux ce qui, aimable ou détestable, se comprend sans peine.

S’il suffit de ne se reconnaître dans aucune des organisations politiques existantes pour être "autonome", alors il faut bien admettre que nous sommes une majorité d’autonomes dans ce pays. S’il suffit de regarder les directions syndicales comme des traîtres avérés à la classe ouvrière pour être d’"ultragauche", alors la base de la CGT est présentement composée d’une série de dangereux noyaux d’ultragauchistes.

Nous désertons. Nous ne pointerons plus et nous comptons bien nous retrouver, comme nous l’avons fait, déjà, pour écrire ce texte. Nous ne chercherons pas à nous cacher. Simplement, nous désertons le juge Fragnoli et les cent petites rumeurs, les mille aigreurs misérables qu’il répand sur notre compte devant tel ou tel journaliste. Nous désertons la sorte de guerre privée dans laquelle la sous-direction antiterroriste voudrait nous engager à force de nous coller aux basques, de "sonoriser" nos appartements, d’épier nos conversations, de fouiller nos poubelles, de retranscrire tout ce que nous avons pu dire à notre famille durant nos parloirs en prison.

S’ils sont fascinés par nous, nous ne sommes pas fascinés par eux - eux que nos enfants appellent désormais, non sans humour, les "voleurs de brosses à dents" parce que, à chaque fois qu’ils déboulent avec leurs 9 mm, ils raflent au passage toutes les brosses à dents pour leurs précieuses expertises ADN. Ils ont besoin de nous pour justifier leur existence et leurs crédits, nous pas. Ils doivent nous constituer, par toutes sortes de surveillances et d’actes de procédure, en groupuscule paranoïaque, nous, nous aspirons à nous dissoudre dans un mouvement de masse, qui, parmi tant d’autres choses, les dissoudra, eux.

Mais ce que nous désertons d’abord, c’est le rôle d’ennemi public, c’est-à-dire, au fond, de victime, que l’on a voulu nous faire jouer. Et, si nous le désertons, c’est pour pouvoir reprendre la lutte. "Il faut substituer au sentiment du gibier traqué l’allant du combattant", disait, dans des circonstances somme toute assez semblables, Georges Guingouin (Résistant communiste).

Partout dans la machine sociale, cela explose à bas bruit, et parfois à si bas bruit que cela prend la forme d’un suicide. Il n’y a pas un secteur de cette machine qui ait été épargné dans les années passées par ce genre d’explosion : agriculture, énergie, transports, école, communications, recherche, université, hôpitaux, psychiatrie. Et chacun de ces craquements ne donne, hélas, rien, sinon un surplus de dépression ou de cynisme vital - choses qui se valent bien, en fin de compte.


Comme le plus grand nombre aujourd’hui, nous sommes déchirés par le paradoxe de la situation : d’un côté, nous ne pouvons pas continuer à vivre comme cela, ni laisser le monde courir à sa perte entre les mains d’une oligarchie d’imbéciles, de l’autre, toute forme de perspective plus désirable que le désastre présent, toute idée de chemin praticable pour échapper à ce désastre se sont dérobées. Et nul ne se révolte sans perspective d’une vie meilleure, hormis quelques âmes sympathiquement désespérées.

L’époque ne manque pas de richesse, c’est plutôt la longueur du souffle qui lui fait défaut. Il nous faut le temps, il nous faut la durée - des menées au long cours. Un des effets principaux de ce qu’on appelle répression, comme du travail salarié d’ailleurs, c’est de nous ôter le temps. Pas seulement en nous ôtant matériellement du temps - le temps passé en prison, le temps passé à chercher à faire sortir ceux qui y sont -, mais aussi et d’abord en imposant sa propre cadence. L’existence de ceux qui font face à la répression, pour eux-mêmes comme pour leur entourage, est perpétuellement obnubilée par des événements immédiats. Tout la ramène au temps court, et à l’actualité. Toute durée se morcelle. Les contrôles judiciaires sont de cette nature, les contrôles judiciaires ont ce genre d’effets. Cela va bien ainsi.

Ce qui nous est arrivé n’était pas centralement destiné à nous neutraliser nous, en tant que groupe, mais bien à impressionner le plus grand nombre ; notamment ceux, nombreux, qui ne parviennent plus à dissimuler tout le mal qu’ils pensent du monde tel qu’il va. On ne nous a pas neutralisés. Mieux, on n’a rien neutralisé du tout en nous utilisant de la sorte.

Et rien ne doit plus nous empêcher de reprendre, et plus largement sans doute, qu’auparavant, notre tâche : réélaborer une perspective capable de nous arracher à l’état d’impuissance collective qui nous frappe tous. Non pas exactement une perspective politique, non pas un programme, mais la possibilité technique, matérielle, d’un chemin praticable vers d’autres rapports au monde, vers d’autres rapports sociaux ; et ce en partant des contraintes existantes, de l’organisation effective de cette société, de ses subjectivités comme de ses infrastructures.

Car c’est seulement à partir d’une connaissance fine des obstacles au bouleversement que nous parviendrons à désencombrer l’horizon. Voilà bien une tâche de longue haleine, et qu’il n’y a pas de sens à mener seuls. Ceci est une invitation.

Aria, Benjamin, Bertrand, Christophe, Elsa, Gabrielle, Julien, Manon, Mathieu et Yildune sont les dix personnes mises en examen dans l’affaire dite "de Tarnac".

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 16:56
Le Mammouth ne vous présente plus Eric Besson, opportuniste sarkozyste, orfèvre en retournement de veste.
N'étant jamais à court d'une vilenie il vient d'inventer un nouveau concept : le mariage gris.
Probablement a-t-il été inspiré par les "souris grises" les auxilliaires féminines la Wermarcht, seules prpres peut-être à susciter chez lui un peu de romantisme.

Bref, l'autre matin il était l'invité de France-Inter qui complaisamment lui offre un plateau très écouté pour débiter ses litanies à fort relent vichyssois.
Peu avant qu'il arrive, Stéphane guillon tenait chronique et ne s'est pas privé de brocarder sévèrement celui qui cloue au pilori les immigrés amoureux et qui vient de jeter son ex pour se mettre en menage avec une femme, tunisienne de son état, plus jeune que lui de trente ans. Quand on dénie aux autres, surtout s'ils sont étrangers le droit d'aimer, reconnaissant que l'affaire est plutôt amusante.

Mais on a beau avoir du falir pour dépister les mariages gris pour autrui, on n'en possède pas pour autant le sens de l'humour.
Guillon est dans le colimateur du ministre fort courroucé à ce qu'il parait.
Dans cet article du post, vous aurez le résumé de l'histoire, plus la bande son de la chronique en question.


Dessin de Chimulus, piqué au Post 
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 09:48
A l’occasion du vingtième anniversaire de l’adoption par les Nations Unies de la Convention des Droits de l’Enfant, la mairie de Granville avait souscrit à la proposition de donner un nom à un endroit, dans la ville, pour commémorer l’événement. Des élèves de CM1 et CM2 avaient  été sollicités pour réfléchir collectivement et proposer un nom. Sérieusement, comme quand on les prend au sérieux,  ils avaient trouvé : « square des droits de l’enfant, square des enfants du monde, square du coté des enfants du monde » et dans  une autre école…Janusz Korczak (précurseur de la mise en pratique des droits de l'enfant), le jardin des enfants,  les petits jeux, le coin des enfants, la planque des gamins, le paradis des enfants, le petit jardin des jeux, les jeux des enfants, l'île des enfants, le royaume des enfants, le territoire des enfants, le parc des enfants, au royaume des enfants, au bonheur des enfants.

Et ce fut  « l’orée des enfants» que nul enfant n’avait proposé… et pour cause ! L’adjointe chargée de l’éducation et de la vie scolaire fut, alors,  contrainte de leur apprendre que, dans le dictionnaire,  l’orée  désigne une limite, une bordure, un rivage.  Le panneau  « l’orée des enfants » mentionnant, toutefois, l’objet de cette commémoration, fut planté par monsieur le maire entouré de quatre enfants…

Nul enfant évidemment ne prit la parole pour demander pourquoi pas « le square, le parc, la planque, le jardin, le territoire, l’île »  autant de mots connus des élèves de CM1, CM2 qui évoquent  un espace délimité, tranquille, protégé, soustrait au bruit, à la pollution. Et ne parlons pas du royaume ou du paradis !  Cette question fut posée par une mère d’élève ; elle visait, évidemment la proximité de cette « orée des enfants » avec la future pénétrante favorisant l’afflux des voitures dans le centre ville. Monsieur le maire  répondit que cette voie faisait partie du programme de la majorité élue   et qu’elle se ferait.

Et tous les élus repartirent fort heureux et satisfaits d’avoir commémoré dignement  cette Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont aucun article ne mentionne  qu’il est interdit de leurrer les enfants. « L’orée des enfants », ne parle donc ni des droits, ni du monde dont l’état préoccupe les enfants  et qu’ils évoquaient dans leurs propositions  pour situer un lieu, une aire, et non une limite incertaine et vague ; ils attendaient  que les adultes désignent  une place : la place de l’enfant dans une cité qui respecte les enfants en respectant leur  parole…

Y. Le P.
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 07:48
Quand il s'agit de chaluter nos euros et de remplir le tiroir-caisse de l'Etat, ils ont plein d'idées nos gouvernants. Quand il s'agit de régler les problèmes du logement ou de l'emploi, ça phosphore un peu moins. En tout cas, quand il s'agit de délinquance financière, ils ont nettement moins d'idées.
Bref, avec la photo ci-dessus, un radar grimé en siganlisation de travaux vous allez avoir une idée de la façon dont vous allez vous faire pieger.

La caméra embarquée dans la portière n'est pas mal non plus et sévit en Bretagne-Pays de Loire.

Enfin, mieux que le poulailler : la bétaillère. Qui a dit bêtes à cornes ?

Est-ce cela la prévention et l'éducation à la conduite ?
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 21:47

Merci à M. L. de l'Alternative Citoyenne de la Manche pour ces renseignements éclairants à propos de la vaccination contre le virus H1N1


L’ARNAQUE de la vaccination H1N1

 

Le comité technique des vaccinations (pour le Haut conseil de la santé publique) est chargé d'établir des avis sur les priorités sanitaires d'utilisation des vaccins pandémiques. C'est au CTV qu'on doit les recommandations sur la vaccination des personnels de santé, des femmes enceintes et des jeunes enfants. Or, sur vingt membres, seuls cinq n'ont pas travaillé, de près ou de loin, avec des laboratoires. Sur les quinze membres ayant exercé une activité de conseil, de travaux scientifiques, de rapport d'expertises ou de conseil scientifique, quatorze l'ont fait avec des laboratoires qui vont commercialiser le vaccin H1N1. Parmi ces scientifiques, le président du comité avec des contributions pour Sanofi-Pasteur, Wyeth, GSK. Largement de quoi de douter de l'impartialité du CTV.


Le Canard Enchaîné a lui aussi épinglé les experts d'un autre organisme : le Comité de lutte contre la grippe. Ce dernier rassemble plusieurs experts du CTV mais également d'autres spécialistes dont plusieurs ayant des liens avec le fabricant du Tamiflu, en tant qu'expert ou membre du conseil scientifique de Roche. Par ailleurs, le Canard a rappellé que la représentante de la France à l'Agence européenne du médicament travaille elle aussi pour Roche depuis 2006, et conseille contre rémunération MSD, GSK, Wyeth et Baxter, tous fabricants de vaccins. Quant au directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique, il fait aussi état, dans ses déclarations d'intérêts, de collaborations récentes avec les laboratoires avec Sanofi-Pasteur et Sanofi-Aventis. Coïncidence, son épouse, en tant que directrice médicale pour le syndicat des industrie pharmaceutiques, siège à la Commission d'autorisation de mise sur le marché (celle qui donne son feu vert aux vaccins).



Conflits d'intérêts. Les hommes politiques sont-ils plus neutres ? Le site Pharmacritique rappelle que Roselyne Bachelot a passé au moins 12 ans au service de l'industrie pharmaceutique. Ce parcours professionnel n'est malheureusement pas signalé sur son CV (site du gouvernement). « Docteur en pharmacie, Roselyne Bachelot a occupé, avant d'entrer dans la politique au début des années 1980, le poste de déléguée à l'information médicale au sein du laboratoire ICI Pharma (devenu Astra Zeneca depuis) et chargée des relations publiques chez Soguipharm ». Depuis, ICI Pharma est devenu la multinationale Astra Zeneca » qui a des intérêts dans la commercialisation du Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l'Utérus, un vaccin activement promu par le ministère de la Santé. Certes ces liens sont anciens, mais ils entachent malgré tout l'impartialité de la ministre.

La famille du président de la république gravite aussi dans la sphère pharmaceutique, comme le rappelle le Figaro ( 16 avril 2008). François Sarkozy, frère de Nicolas « poursuit dans l'ombre un parcours sans faute dans la santé. (...) il vient de prendre la présidence d'AEC Partners, important cabinet œuvrant dans le domaine de la santé, dont il est associé depuis 2001. Et il se prépare aussi à lancer, le 22 avril, (…) LongeviTV, premier WebTV magazine dédié à l'anti-âge. LongeviTV a déjà fédéré des sponsors comme Nestlé, Sanofi Aventis ou HSBC Assurances. François Sarkozy est aussi depuis 2005 vice-président du conseil de la société de biotech cotée Bio Alliance Pharma ». Ce n'est donc pas de ce côté là que le président de la République trouvera un point de vue contradictoire aux intérêts des laboratoires.

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 18:37
Le Mammouth n'est pas le seul à déplorer la tricherie d'hier et l'image qu'elle donne du sport.
Le football professionnel est le "sport" qui, de loin, véhicule l'image la plus détestable :

  • affaires de fric
  • supporters racistes et violents
  • joueurs scandaleusement surpayés pour de piètres résultats
  • résultats entachés de tricheries diverses
  • ... on en passe et des pires !
Voilà un communiqué de presse du SNEP/FSU que vous ne verrez jamais dans l'Equipe ou votre quotidien. Relayez-le !

Communiqué de Presse du 19 novembre 2009 SNEP (les profs de ballon)

Suite au match France-Irlande, le SNEP-FSU considère que les valeurs de coopération, d’affrontement loyal, de respect des adversaires, des partenaires et du règlement, qu’enseignent quotidiennement les professeurs d’EPS, sont mises à mal par les conditions dans lesquelles la qualification de l’équipe de France de football vient d’être acquise ainsi que par certains propos qui l’ont accompagnée.

Le SNEP condamne et récuse les déclarations du sélectionneur R. Domenech et de certains joueurs selon lesquelles «l’essentiel » en sport c’est de gagner. Silence sera-t-il officiellement fait sur la manière dont la qualification a été acquise ? Tous ces commentaires rejoignent malheureusement ainsi une philosophie « très moderne »selon laquelle dans tous les domaines, y compris en sport, la fin justifie les moyens.

L’équipe de France ira donc en Afrique du Sud sur la base d’une tricherie indiscutable, révélatrice des dérives qui touchent en particulier le football aujourd’hui (argent, violence, tricherie, dopage, exacerbation des passions, xénophobie, chauvinisme identitaire).Tout un symbole !


Le SNEP s’étonne du silence et de l’absence d’une condamnation immédiate de ces faits par la Fédération, elle qui a délégation de mission de service public et vocation à éduquer par le football.

Le SNEP pointe la question de l’organisation et de l’esprit de l’arbitrage actuel dans le système du football professionnel. Ce dernier n’y trouve-t-il pas cyniquement son intérêt ?

Le SNEP appelle à un débat public avec les médias, la population, avec tous ceux qui aiment le football, les éducateurs,… en particulier les jeunes sur les suites à donner à cet évènement. Il incite en particulier les enseignants d’EPS à débattre immédiatement avec leurs élèves de l’avenir du football et du sport en général, à réfléchir aux contours d’un autre sport émancipateur et humaniste.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 09:23
Aujourd'hui, ce 11 octobre 2009, nous sommes le 20 vendémiaire de l'an 218 de la République (mais pour combien de temps encore?) .

Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1793
Art 35 :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

A Sarkoléon, qui distribue places et faveurs à ses proches : "Les monarchies meurent du favoritisme. Les démocraties ont le leur. Il se nomme démagogie. Et elles en meurent aussi." Jacques de Lacretelle

Les médias à la botte ont préféré faire leurs choux gras de la peu reluisante affaire Mitterand. Comme ça, ils évitaient de parler de la scandaleuse prochaine nomination de Jean Sarkozy, fils à papa aux dents plus longues que la tignasse, à la tête de l'Epad ( Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense ).  Joli cadeau de papa à Sarkoléon fils!
Rappellons que l'Epad est un énorme établissement public, de ceux qu'on ne confie pas à un freluquet de 23 ans en temps ordinaire. Mais ces temps-ci ne sont pas ordinaires puisque Sarkoléon est en train de mettre la France en coupe réglée, en tranches juteuses dont sa famille et ses amis politiques vont pouvoir se gaver.

Petit rappel, pour les incrédules qui penseraient que le Mammouth n'est qu'un jaloux et un mauvais esprit :
Marié à Carla Bruni, il fait entrer sa demi-sœur comme stagiaire à l'Elysée.
Il offre aussi le tout à l'égout à belle-maman, une dame dans la misère comme chacun le sait. Bien sûr, comme ce dossier, vital popur l'avenir des français, n'avance pas assez vite, ce n'est pas par volonté qu prince que le Préfet a été viré. Pur hasard!
Pur hasard aussi, si Balkany, parrain de Levallois-Perret fait partie quasiment de tous les voyages présidentiels.
Quand la société Médéric Prévoyance (Malakoff Mederic), dont Guillaume Sarkzoy est le directeur général (et ancien président de la Cnam) se voit imposée comme mutuelle des employés de la Cnam et de Pôle Emploi, ce n'est bien sûr qu'une vue de l'esprit!

Mais la nomination du fiston commence à faire de vagues malgré le silence complice et servile de la plupart des médias.
Jean Sarkozy patron la Défense : l’opposition en colère    
Jean Sarkozy, de poste en poste... 
Jean Sarkozy: "tout le monde plie parce qu'il a le nom qu'il a", selon l'écologiste Cécile Duflot 
2 600 signatures contre Jean Sarkozy   
La semaine de Sarkozy : mépris, inconscien, népotisme

La France, c'est Sarkoland! Et il serait temps de nous lever pour balayer cette clique profiteuse et pleine de morgue.
Ah ça ira!
  
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 14:11
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 18:43

Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental Clairoix (lu sur le monde.fr)


A l'issue du conflit de Continental Clairoix, vous vous en êtes pris aux instances dirigeantes des syndicats, notamment au vôtre, la CGT, en traitant Bernard Thibault de "racaille". Pourquoi ?

Ce n'est pas une attaque contre la CGT. J'ai trop de respect pour tous les salariés et délégués qui se battent comme des fous durant les conflits. J'ai plutôt parlé en leur nom, et je peux vous assurer que beaucoup pensent comme moi, à savoir qu'on n'est pas assez soutenus. D'ailleurs, je ne reproche pas à Bernard Thibault de ne pas venir devant les usines. Ce que je reproche à la direction, c'est qu'elle a refusé de nous soutenir quand nous étions convoqués au tribunal (pour les destructions dans la préfecture de l'Oise). Quand on a demandé de l'aide, il n'y a que des partis politiques de gauche qui sont venus et aucune confédération syndicale. Alors que dans les sept convoqués, il y avait trois élus CGT, deux syndiqués et deux sympathisants. Dans les confédérations paysannes ou autres, on n'abandonne jamais ses adhérents. La CGT a laissé ses propres délégués dans la merde. C'est honteux.

Il y a une fracture entre les directions des confédérations et la base ?

La fracture entre la base et les directions est générale. Pas seulement du côté de la CGT. C'est pareil à FO ou à la CFDT. Je ne regrette pas mon coup de colère. Quand le mec pour qui je paie mes timbres depuis 18 ans refuse de venir soutenir des ouvriers poursuivis  au tribunal pour s'être battus, je n'ai pas de respect pour lui. Ce n'est pas parce qu'il est au-dessus de moi que je suis obligé de l'adorer. D'ailleurs, je vais arrêter de répondre là-dessus. J'ai juste un conseil à leur donner : c'est d'arrêter de penser que tous ceux qui sont en colère sont manipulés par l'extrême gauche. Ça, c'est le même discours que l'UMP. Et franchement, ce n'est pas très respectueux de la classe ouvrière, de penser que nous sommes des moutons incapables de nous battre tout seuls.

On vous a pourtant accusé de rouler pour le NPA d'Olivier Besancenot...

Ça fait quatre mois et demi qu'on nous répète les mêmes conneries. A la CGT de Continental Clairoix, il n'y a aucun encarté, ni au NPA, ni au PC, ni à LO. Aucun. C'est la mode : dès qu'on n'est pas content, on est taxé d'être d'extrême gauche. Je suis allé à l'université d'été du NPA parce qu'ils m'ont invité. J'avais dit, à l'époque où différents partis nous avaient soutenus, que j'étais prêt à venir parler de la lutte des Conti. Je l'ai fait pour Lutte ouvrière en juin, je l'ai fait au NPA, je le ferai le 12 septembre à la Fête de l'Humanité. Si les Verts, le PS ou le PRG me le demandent, je le ferai.

Mais mettre dos-à-dos les politiques et les syndicalistes, c'est de la connerie. Quand Thibault demande l'interdiction des licenciements ou la hausse du SMIC, ce n'est pas de la politique ? Est-ce que Bové n'a pas été syndicaliste avant d'être homme politique ? La CGT reproche ça uniquement si tu n'es pas au Parti communiste, tout le monde le sait. Thibault refuse d'aller au NPA, mais il va bien à la Fête de l'Huma. S'il ne veut pas faire de politique, il n'a rien à y foutre. Comment on peut dire, si on est syndicaliste, qu'on ne fait pas de politique ? Le syndicalisme, c'est de la politique ou alors je comprends rien.

Est-ce que les rencontres que vous avez faites pendant ces derniers mois peuvent aboutir à une coordination des luttes ?

Je ne sais pas. Tant que ça ne sont que les gens qui sont dans la merde qui appellent à l'aide, ça n'aboutit pas. Ça bougera quand ce seront les gens qui n'ont pas de problèmes qui viendront aider. En plus, je vois bien que quand on était dans notre lutte, on avait d'autres choses à faire que d'aller organiser des coordinations avec d'autres boîtes.

Et puis, je ne suis pas un professionnel de tout ça. Il y a six mois de ça, je faisais mes trois parties de pêche par semaine, je regardais le foot à la télé. Je défendais mes copains à l'usine, mais toutes ces histoires, ça me dépassait.

L'après-Continental, vous le voyez comment ?

Je ne sais même pas ce que je vais devenir. Je suis en train de réaliser aujourd'hui ce que les copains me disent depuis plusieurs mois : "Tu t'exposes trop." Alors peut-être que mon plus gros combat, ça ne va pas être Conti, mais de retrouver du travail. J'espère que je me trompe, même si je ne regrette pas ce qui s'est passé. Tout ce qu'on a vécu durant ces six mois, tous ces efforts et cette chaleur humaine, je ne sais pas si les gens qui me critiquent peuvent le comprendre.

propos recueillis par Antonin Sabot

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