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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 15:09
mammouthgrrr.jpgNovembre est un mois  passionnant à vivre pour qui veut étudier la façon de faire de la politique de notre Prince-Président, Louis-Napoléon Sarkozy.Mais c'est bien le mois du deuil pour les solidarités et libertés nationales et républicaines.

Ce n'est peut-être pas encore la tempête sociale, mais de mauvais vents soufflent d'un peu partout dans le royaume de France. Humanistes contre les test ADHaine et les traques de sans-papiers du vichyssiste Hortefeux. Humanistes encore qui appuient les mal-logés méprisés par la ministre très catho et jusqu'au-Boutin Christine du même nom.
Cheminots et autres nantis des régimes dit-spéciaux opposés à l'éxécuteur des basses-œuvres du MEDEF,le matois Xavier Bertrand. Etudiants en soulèvement contre la privatisation des facs de la ministricule Pécresse, gadget universitaire du Prince-Président. Pêcheurs, magistrats, internes récemment.

Une montée des manifestation et des mécontentements. Mais aussi une façon très différente de les régler.

D'abord, ce qui est étonnant, c'est la façon narcissique du Prince-Président d'aller au feu et de tirer la couverture à lui pour régler les crises. Le "Gang des Potiches", comme Libé appelle le gouvernement Fillon, en est réduit à de la pitoyable figuration. A tel point que le ci-devant Fillon, ne peut parler et faire l'important devant les médias que lorsque le Prince est à l'étranger.

Pour Sarkozy, ce n'est pas la rue qui doit parler. Pourtant il sait faire des entorses à ce beau principe politique puisq u'il a cédé en partie aux internes en médecines et en ce moment aux pêcheurs. Notons, à propos de ces derniers qu'ils vont se satisfaire d'un mécanisme de prise en compte de la hausse du carburant dans le prix de la pêche. Hausse que vous et le Mammouth paieront en fin de compte avec un poisson dejà devenu produit de luxe. Merci les pêcheurs bretons! Que n'ont-ils tourné leur colère vers les accapareurs, exploiteurs et autres intermédiaires de la distribution?

Par contre, s'agissant des régimes spéciaux, notre Bonaparte en talonettes, a bien pris la peine devant des patrons américains de dire qu'il ira jusqu'au bout. Il faut non seulement rassurer le marché, mais s'y soumettre avec veulerie.

Mais, sa politique de Gribouille, c'est dans la crise tchadienne qu'elle se dévoile. Notre Prince-Président à l'égo tellement exacerbé qu'il s'est cru obligé aux States de dicter ses volontés au Tchad, en affirmant qu'il irait chercher les français là-bas quoi qu'il arrive. Ce qui ne pouvait que déclencher une réaction bien compréhensible de nationalisme tachdien. D'ailleurs, il eut été plus simple d'empêcher l'oération de se dérouler, ce qui était possible on le sait, que de jouer les zorros en passant par dessus les souverainetés nationales. La France qui n'avait pas bonne presse en Afrique, perd encore un epu plus de crédit. Les africains n'ont toujours pas digéré le discours colonialiste et infantilisant de Dakar. Ils n'admettent pas non plus les tests ADN raciaux de Hortefeux. Et encore moins les injonctions autoritaristes de Sarkozy au Tchad. Que de bourdes en six mois! Qu'en sera-t-il au bout de cinq ans.

Enfin, il vient juste, en notre nom, de se mettre sous l'aile fort déplumée du faucon Bush. Mais qui lui a permis cela? Et où cela nous ménera-t-il, si, comme on peut le craindre, l'alcoolo-intégriste texan décide d'entreprendre une action militaire en Iran?

Le pire est que, s'il fallait en cas de crise, chercher une alternative politique crédible, nous ne la tpouverions pas. La Gauche antilibérale est en capilotade. Quant au PS n'en parlons même pas puisque ce dernier vient de nous trahir en approuvant le traité européen de Sarkozy et en renonçant à demander un référendum.

Les mois qui vont venir n'incitent guère à l'optimisme. Dos au mur, nous n'avons pas vraiment de choix. Tenter de se rassembler, résister et tenir en ne comptant que sur nous. L'occupation libérale avec ses valets collabos va nous sembler bien longue.

Le Mammouth, le 16 brumaire de l'an 216 de la République

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