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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 08:32

laicite.jpgAlpes-Maritimes, ancien comté de Nice, bout de terre renommée par le fort taux de droite extême qui y prospère, par une belle densité de mafieux de tous horizons qui y font des affaires, par une famille d"élus et leurs commensaux qui ont fait du clientélisme un système de gouvernement.

Sans compter la haute densité de rentiers et retraités, dont la fortune les met à l'abri des restaus du cœur, qui y pulullent. Car les vieux fascistes aiment le soleil c'est bien connu.

Bref, dans cette région où le Mammouth n'aimerait pas trainer son lainage, on apprend que la République s'y délite encore plus avec cette fois-ci, la complicité active de l'Université de Nice Sophia-Antipolis qui a voté un partenariat avec l'Université Catholique de Lyon.

C'est le blog des étudiants communistes qui nous dévoile cette nouvelle forfaiture au pays de Sarkozy, chanoine de Latran.

 

"Le jeudi 2 novembre le CEVU (Conseil des Études et de la Vie Universitaire) de l'Université de Nice Sophia-Antipolis a voté un partenariat avec l'Université Catholique de Lyon, rejoignant les Universités de Rennes, Lyon 2 et Lyon 3. Cette décision est une nouvelle atteinte au principe de laïcité, fondement de notre République, déjà mis à mal par le discours du président de la République à Latran, sur les terres du Pape.


La suite ... "

 

sarko-croix.jpg

 

 


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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 11:48

bonnet-phrygien.jpgLe "Dîner du Siècle (derrière le lien un rappel de ce "club")" ça vous dit quelque chose ? C'est ce grand pince-fesses mensuel qui réunit le gratin de la politique, des médias et des affaires. Que du beau linge estampillé libéral ou social démocrate ! On y trouve même une syndicaliste de haut vol, la ci-devant Nicole Notat, réformiste de la CFDT qui a fait ses classes sociales à l'ombre du MEDEF et qui continue avec VIGEO, agence de notation des entreprises (sans commentaires!).
Ils sont cul et chemise.

Regardez attentivement cette liste et diffusez-là.


Vous avez-là toutes celles et ceux dont on ne veut plus. Ceux qui sont en train de dégommer nos acquis de citoyens et nos valeurs républicaines, avec la complicité tantôt active, tantôt passive des médias et sous l'œil bienveillant de ceux qui veulent l'alternance politique social-démocrate.
Qu'ils s'en aillent tous !

Le réalisateur Pierre Carles à l'origine de la dénonciation médiatique de ce dîner, a été interpellé par la police alors qu'avec des citoyens justement indignés par ce cirque de la France d'en Haut, il dénonçait cette mascarade.
(Cf l'article de Politis)

Diner-police.jpg

Les culs-et-chemises (anciens et récents) :
Jean-Paul Agon (directeur général de L'Oréal)
Hélène Ahrweiler
Fadela Amara (ancienne présidente de Ni putes ni soumises)
Jacques Attali
Martine Aubry (première secrétaire du PS
Robert Badinter (démissionnaire)
 Michel Barnier (ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes)
Jacques Barrot (ancien ministres français du Travail, des Affaires sociales et de l'Emploi)
François Bayrou (ancien ministre de l'Éducation nationale)
Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA)
Antoine Bernheim
Éric Besson
Pierre Bilger
Michel Bon
Bernard Boulito (Heinz et Asics)
Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société générale)
Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)
Arlette Chabot
Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision)
Françoise Chandernagor
Hervé de Charette (ancien ministre des Affaires étrangères)
Jean-Pierre Chevènement
Bertrand Collomb
Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président du Monde)
Jean-François Copé (ancien ministre du Budget)
Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2), première femme acceptée en 1983
Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias)
Stéphane Courbit (homme d'affaire)
Teresa Cremisi (Flammarion)
Rachida Dati (maire du 7e arrondissement de Paris et députée européenne)
Étienne Davignon
Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil constitutionnel)
Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris)
Olivier Duhamel (Politologue, chroniqueur à Europe 1)
Bertrand Eveno
Laurent Fabius (ancien premier ministre)
Luc Ferry
Michel Field (journaliste sur Europe 1)
François Fillon

Tiers Etat
Louis Gallois
Franz-Olivier Giesbert
Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)
Élisabeth Guigou
Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit lyonnais)
François Hollande
Anne-Marie Idrac (ancienne présidente de la SNCF et de la RATP, ancien ministre, vice-présidente de l'association Le Siècle en 2008)
Claude Imbert (journaliste au Point)
Odile Jacob (éditrice)
Philippe Jaffré (décédé depuis)
Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil)
Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication Libération)
Lionel Jospin (ancien premier ministre)
Serge July (ancien PDG de Libération)
Alain Juppé (ancien premier ministre)
Denis Kessler [25] (président de Scor)
Bernard Kouchner (ancien ministre)
Julien Kouchner (directeur général de l'Agence CAPA)
Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)
Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget)
Pascal Lamy
Jean-Christophe Le Duigou
Noëlle Lenoir
Corinne Lepage (avocate, ancienne ministre de l'Environnement)
Maurice Lévy (PDG de Publicis)
André Lévy-Lang
Henri Loyrette (résident du Louvre)
Lisette Mayret
Jean-Marie Messier (écarté après le scandale Vivendi)
Charles Millon (ancien ministre de la Défense)
Alain Minc

Capital
Simon Nora
Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT)
François Nourissier
Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France)
Michel Pébereau (président de la BNP Paribas)
Jean Peyrelevade
Sylvie Pierre-Brossolette
Bernard Pivot
Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1)
Alain de Pouzilhac (ex-PDG d'Havas)
David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
Jacques Rigaud
Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires)
Simone Rozès
Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture)
Nicolas Sarkozy (sixième président de la Ve République et ancien ministre et président de l'UMP)
Olivier Schrameck
Louis Schweitzer (ancien président du conseil d'administration de Renault, ancien président de la HALDE)
Ernest-Antoine Seillière
Anne Sinclair
Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, directeur général du FMI)
Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)
Jacques Toubon (ancien garde des Sceaux)
Jean-Claude Trichet
Hubert Védrine
Gérard Worms
(Source Wikipedia)

Guillotine.jpg

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:03

bonnet-phrygien.jpgTout d'abord, rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar. Ce qui suit, transmis au Mammouth par un compagnon du PG vient de ce blog de Bernard Gensane

http://blogbernardgensane.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/09/27/n-5-de-chanel-et-croix-gammee.html

 

Ci-dessous, on y découvre que les parfums les plus prestigieux ont des fragrances peu ragoutantes tant ils ont été ellaboré dans des officines vert-de-gris.

A faire suivre.

 

En France, le parfum pue l’extrême droite:

En décembre 1928, George Orwell publie son premier article (“ A Farthing Newspaper ”, Un journal à deux sous), consacré au quotidien français L’Ami du Peuple. Ce quotidien appartient à François Coty (d’origine corse, de son vrai nom Spoturno), à l’époque le plus riche parfumeur au monde.

Que dit Orwell à ses lecteurs britanniques ? D’abord que Coty, « un gros industriel capitaliste, possède également Le Figaro et Le Gaulois. » Puis le jeune Anglais de vingt-cinq ans lance un avertissement extraordinairement prémonitoire : il annonce sombrement que « La marche du progrès voulant que l’on s’achemine vers des trusts toujours plus étendus et redoutables, il importe de prêter attention à tout ce qui nous rapproche du jour où le journal ne sera plus qu’une feuille vouée à la réclame et à la propagande, avec quelques nouvelles soigneusement censurées pour faire passer la pilule. » En d’autres termes, les patrons de presses seront tellement puissants qu’ils pourront vendre des journaux quasi gratuits ou gratuits, ces journaux n’étant que des produits conçus à des fins strictement idéologiques et commerciales. Coty va faire du Figaro, plutôt modéré, un journal de la droite la plus dure. Avec Le Gaulois, c’était déjà fait : son ancien propriétaire, Arthur Meyer, était une personnalité vraiment atypique : petit-fils de rabbin, royaliste, catholique et hystériquement antidreyfusard.

En 1925, de jeunes personnalités d’extrême droite antiallemandes (Paul Nizan pour un temps, le fils de Maurice Barrès, Philippe Lamour, futur grand aménageur de territoire) fondent le premier parti fasciste français, Le Faisceau. Coty en est le grand argentier. Ce parti atteindra son apogée un an plus tard avec 25000 “ chemises bleues ”.
L-Oreal-facho.jpg
En 1927, Coty subventionne la création des Croix de Feu, dont le siège social est situé, dans un premier temps, dans les locaux du Figaro. Coty se rapproche d’Isabelle d’Orléans Bragance, future comtesse de Paris en qui il voit, évidemment, la future reine de France.

En 1933, se considérant comme le “ duce français ”, il fonde sa propre ligue fasciste, Solidarité française, d’inspiration maurassienne et au recrutement majoritairement maghrébin ! Forte d’au moins 5000 adhérents, cette ligue jouera un rôle très actif lors des émeutes fascistes du 6 février 1934. À force de financer des partis et de s’acheter des châteaux, Coty mourra cette même année 1934, d’une congestion cérébrale, ruiné.

La "société des Parfums Coty" existe toujours (voir coty.com). Elle détient les marques Calvin Klein, Cerruti, Jennifer Lopez, Rimmel etc.



Un autre grand parfumeur va prendre la relève, pour le grand bien des idéaux d’extrême droite. L’Oréal (Monsavon, Dop etc.) est fondé en 1907 par Eugène Schueller, le père de Liliane Béthencourt. Schueller subventionne le Comité secret d’action révolutionnaire (La Cagoule), dont André Béthencourt est un militant actif. Le principal dirigeant de la Cagoule est Eugène Deloncle, dont le beau-frère est le beau-père de Robert Mitterrand, frère de François et père de Frédéric (c’est un peu compliqué, mais quand on est au parfum…). Avant la guerre, André se lie d’amitié avec de brillants jeunes hommes de droite : Pierre Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand. François de Grossouvre (ancien proche de Joseph Darnand) n’est pas loin. Comme Grossouvre et Mitterrand, Béthencourt finira par résister et fera éviter à son futur beau-père (il épousera Liliane en 1950) les affres de l’épuration.

Mais, pour l’instant, les cagoulards sont divisés (l’extrême droite a toujours été une confédération d’égos surdimensionnés). Certains rejoignent De Gaulle, d’autres collaborent à qui mieux mieux. En septembre 1940, Deloncle et Eugène Schueller créent le Mouvement social révolutionnaire avec l’approbation du chef de la Gestapo Heydrich. Ce parti veut « construire la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne national-socialiste et tous les autres nations européennes libérés comme elles du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçonnerie (…). » Pour se faire la main, Deloncle organise le plasticage de sept synagogues à Paris en octobre 1941. Quant à André Béthencourt, le futur ministre de la Quatrième et de la Cinquième République, il s’active dans la presse collaborationniste. Il dirige La terre française (celle qui « ne ment pas »), où se fourvoie un temps René Dumont au nom d’un “ pacifisme intégral ” illusoire.

En 1941, Deloncle se rapproche de Marcel Déat. Dans un discours à la mutualité, Schueller plaide pour « une révolution préliminaire à la fois d’épuration et de redressement » qui ne peut « être que sanglante. Elle consistera tout simplement à fusiller vite cinquante ou cent grands personnages ». Lorsque l’Allemagne envahit l’Union Soviétique, Deloncle et Schueller créent la Légion des volontaires français (LVF) qu’ils placent sous le commandement de Jacques Corrèze, futur membre de la Division Charlemagne, futur mari de la veuve Deloncle et, surtout, futur cadre de L’Oréal (Monsavon Espagne, c’était lui ; est-ce pour cela que les filiales espagnoles de l’Oréal ne sont pas très douces pour les travailleurs ?).

Après la victoire de Stalingrad, le vent tourne. Béthencourt se rapproche du Mitterrand de Vichy, du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, une officine d’abord pétainiste, puis giraudiste, mais jamais gaulliste.

Parce que proche de l’amiral Canaris, chef des services de renseignements de l’armée allemande, Deloncle est assassiné par la Gestapo en 1944. La Cagoule continue néanmoins ses méfaits. L’un de ses chefs, Jean Filiol, organise la massacre d’Oradour-sur-Glane. Réfugié en Espagne, condamné à mort par contumace , Filiol travaillera pour la branche espagnole de l’Oréal.

En 1944, Béthencourt et Mitterrand sauvent la mise à Schueller à qui l’on attribue soudain un glorieux passé de résistant. Mitterrand est un temps directeur du magazine Votre Beauté ( !). Béthencourt, qui le valait bien, devient un des dirigeants de L’Oréal.

L’histoire de L’Oréal est donc une des facettes franchement ignobles de l’histoire de France.

Liliane Béthencourt est, depuis longtemps, la femme la plus riche de France. En février 2004, L’Oréal « simplifiait » son capital selon la procédure suivante : « Les deux actionnaires de Gesparal, Madame Liliane Béthencourt et sa famille, et Nestlé, se sont mis d’accord pour proposer la fusion de L’Oréal et de Gesparal. Il est rappelé que la société Gesparal détient actuellement 53,8 % du capital et 71,7 % des droits de vote de la société L’Oréal et que les participations respectives de la famille Béthencourt et de Nestlé au capital de Gesparal sont de 51 % et 49 %. » Dès lors, la famille Béthencourt et Nestlé possédaient directement L’Oréal. La famille Béthencourt bénéficia, légalement cela va sans dire, d’un abattement de 50% de la valeur taxable à l’impôt sur les grandes fortunes et n’eut pas à payer de frais pour cette transaction grâce à la Loi pour l’initiative économique du 1er août 2003 ([http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000414455&dateTexte=]).

L'Oréal a fait entrer Nestlé dans son groupe sous la supervision et la bénédiction de Giscard d'Estaing pour éviter une nationalisation en cas de victoire de la gauche en 1981. Mitterrand aurait-il nationalisé cette entreprise à qui il devait beaucoup ?

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 08:14

Quand il s'agit de condamner la pédophilie, et plus encore, les religeux pédophiles ( pléonasme ) notre Panzer pape a des attitudes de jésuite et tourne sept fois au moins son hostie dans sa bouche. Et s'il choisit de parler, vous remarquerez, comme le Mammouth qu'il le fait toujours lors d'un déplacement, et en particulier dans son avion ! On se demande comment l'on doit interprêter cela. Est-ce une nouvelle déclinaison du thème "plus près de toi mon Dieu" ? Est-ce aussi la parabole cachée de ceux qui "s'envoient en l'air"? A moins, et le Mammouth pense que là est la bonne explication, ce ne soit tout simplement pour signifier que ce qu'il dit n'est que paroles en l'air, histoire de ne pas trop fâcher les goupillons pédophiles. Les voies des enfants ne sont pas impénétrables dans le Royaume de Dieu.
Par contre, quand il s'agit d'endosser les fripes de Torquemada, le Grand Inquisiteur, notre Panzer Benoit a les pieds bien sur terre. Invité en Grande-Bretagne, terre pas franchement papiste, il en a profité pour lancer un anathème contre les athées. Jugez plutôt :
    « De notre vivant, nous pouvons nous souvenir de la manière dont la Grande-Bretagne et ses dirigeants se sont dressés contre la tyrannie nazie qui voulait éradiquer Dieu de la société et nier toute humanité à certains, en particulier les juifs, qui étaient jugés indignes de vivre.


Catho pédophilie    Tandis que nous méditons sur les leçons de l'athéisme extrême du XXe siècle, n'oublions jamais comment l'exclusion de Dieu, de la religion, et de la vertu de la vie publique conduit finalement à une vision déformée de l'homme et de la société, et donc à une vision réductrice de l'individu et de son destin ».
Et voilà, l'athée, ce pelé, ce galeux, la source de tous nos mots, et en particulier celle du nazisme.
Sacré Benoit ! Lui qui a fréquenté les Jeunesses Hitlériennes sait de quoi il parle. Bon chien chasse de race.
Un petit rappel à Benoit. Les athées, contrairement à ceux qui se drapent dans la vertu des religions, ont une morale et une éthique.
Ce n'est pas eux, non plus, qui organisaient en 1945 la filère vaticanne qui a permis à d'innombrables criminels de guerre protégés par l'Eglise de fuir en Syrie ou en Amérique Latine.
Benoit XVI est comme un vieux disque. Usé et rayé, il tourne toujours sur le même sillon réactionnaire et rétrograde.
Alors virons le disque et l'appareil qui va avec, la religion !

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 16:56

Liberte-egalite-fraternite-alpinistes.jpg

Ça nous change de la politique au ras des pâquerettes, tellement au ras des pâquerettes que notre drapeau traine dans la boue !

Ah ça ira !

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 10:20
laicite.jpgUne interview de Christine Sampéré, adjointe au maire de La Seyne-sur-Mer, chargée de l’Education scolaire à propos des attaques en règle de la droite au pouvoir contre l’Ecole publique qui s’ajoutent à toutes les autres mesures conduisant à la privatisation de nos services publics.

-A celles et ceux qui pensent que la défense de la laïcité serait un combat d’arrière-garde, que répondez-vous ?

C.S : Qu’il n’y a jamais eu autant de remises en cause de la laïcité qu’en ce moment ! On assiste à une offensive sans précédent visant à affaiblir l’enseignement laïque et républicain au profit de l’enseignement privé et confessionnel.

La République « ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ». En coulisse, tout est fait pour torpiller l’esprit de cette loi dès qu’il s’agit d’éducation nationale.
Tout un pan du discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran vient d’entrer en vigueur. On se souvient que le président plaçait le prêtre au-dessus de l’instituteur « dans la transmission des valeurs ».

La suite sur "Laïcité en péril", publié par "Antilibéral"

Salut et fraternité

Sarko-chanoide-ne-latran.jpg
Dessin de Shert man, Canard Enchaîné
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 16:13

mar.jpgLes 17 mars  France 2 a diffusé une émission  au cours de laquelle  «Le  jeu de la mort » a reproduit pour la télévision  l’expérience scientifique déjà pratiquée Stanley Milgram à l’université de Yale, en 1960. Ce psychosociologue américain voulait étudier la question de soumission à l’autorité pour tenter de comprendre les atrocités commises par les nazis.

Ce « jeu » exposait les réactions de gens ordinaires sélectionnés en tant que « questionneurs » afin  qu’ils envoient  des décharges électriques croissantes, jusqu'à 480 volts, à un sujet parfaitement innocent ( mais complice des réalisateurs de l’émission) à chaque fois qu’il se trompait  dans la réponse à un test de mémoire.  La  présentatrice vedette ne cessait de les inciter « à continuer, à aller jusqu’au bout », parce que « c’était la règle du jeu ».

Près de 80% des « questionneurs » se sont transformés, sous la pression d’un public entraîné par un chauffeur de salle, en tortionnaires prêts à faire souffrir atrocement , voire à tuer, celui qui protestait et se tordait  à mesure que le voltage augmentait..  Personne dans le public ne s’est levé pour intervenir ou dénoncer la perversité du « jeu » ; ce constat  confirmerait donc l’observation trop courante  suivant laquelle  plus on est nombreux, moins on réagit face à un acte violent . (« Châtiment, châtiment » criait le public  avant chaque choc électrique) 

L’expérience télévisuelle conforte les observations de Milgram : seuls 20% d’individus du Jeu de la mort (ils étaient 35% pour Milgram) confrontés aux ordres d’une autorité destructrice, mais à leurs yeux légitimes - ce point est important - sont capables d’échapper aux comportements passifs d’obéissance pour se comporter en individus libres, responsables et par conséquent rebelles.

Passée l’épreuve les « questionneurs » ont été pris en charge par une équipe de psychosociologues qui leur ont expliqué qu’ils n’avaient pas à se sentir coupables car seule la situation était en cause. Il ne fallait pas que leur estime de soi soit mise à mal.  Mais la question demeure de savoir dans quelle mesure les situations dans lesquelles se trouvent mis les individus excluent tout ce qui reviendrait à des dispositions personnelles.

Les recherches développées postérieurement après cette épreuve montrent que certaines dispositions personnelles ont joué un rôle explicatif. Plusieurs variables peuvent relativiser une interprétation « situationniste » radicale et notamment celle-ci : les sujets sont d’autant plus portés à obéir qu’ils adhèrent aux valeurs de coopération sociale, d’amabilité et qu’ils sont socialement intégrés.

Cette mise en cause implicite du conformisme social se trouve confirmée par le fait que ce sont ceux qui se sentent le moins satisfaits de leur sort, ont une inclination au refus du statut quo social qui montrent une plus grande propension à la rébellion. L’action de désobéissance est d’autant plus difficile que les personnes sont mieux intégrées au système. Loin de dénoncer le caractère maléfique de la télévision, en général, il reste  que la télé-réalité peut très bien conduire les individus ( sont-ils des personnes ?) à accepter de commettre des actes  graves et dégradants pour eux-mêmes et pour les autres

Cette expérience accablante, un demi-siècle après la Shoah, ne manque pas d’interroger la capacité de vigilance et de résistance de chacun de nous face à l’autorité. Si l’autorité implique nécessairement l’obéissance, il est essentiel de garantir et de cultiver  cette part active nécessairement présente qui la distingue de la soumission recherchée par le pouvoir (et qui soutient la jouissance du pouvoir). Cette part active permet à l’enfant de grandir en préservant sa capacité de désobéir à condition qu’il ne doive pas « obéir au doigt et à l’œil », c’est-à-dire qu’il ait fait dès le plus jeune âge l’apprentissage de la soumission. Cette part active a donc trait à la conception de l’éducation et donc de l’homme en société  ; elle conditionne la capacité ultérieure de l’adulte  à résister, éventuellement,  à l’emprise du groupe   d’ appartenance pour qu’il se range  à l’avis de la majorité en préférant la norme à la vérité .

De nombreux jeux et programmes télévisuels cultivent depuis des années la violence, l’humiliation, la délation, la trahison. Ces spectacles sont asservis aux logiques de concurrence, de compétition à outrance, à l’idéologie du battant, du gagnant et du « tueur ».  La télé-réalité a donc le mérite de refléter la réalité en  scénarisant la cruauté du lien social, mais, ce faisant, elle la cultive. Ainsi un nombre croissant de personnes  sont portées au suicide et à bien d’autres formes de destruction moins visibles quand,  ainsi conditionnées par cet environnement,  elles se trouvent  confrontées  à un  conflit intérieur entre leurs valeurs attachées au respect de la dignité humaine et  la pression d’une autorité malfaisante et perverse.

     Yann Le Pennec. 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 11:22
mar.jpgL’émission « Envoyé spécial » du 2 février traitait de la diffusion  désormais banale de la pornographie dans la société.  Interviewés, de jeunes couples fréquentant les sex-shops où se procurer des films pour stimuler leur libido, pas nécessairement défaillante se déclaraient ostensiblement libérés, « sans tabous » disaient-ils. Certaines familles en regardent, paraît-il,  en famille ; des enfants, on ne sait trop à partir de quel  âge, y accèdent sur leur écran individuel dans leurs chambres.

« Sans tabous », l’expression s’est répandue avec la montée des thèses « libérales » du capitalisme néo-libéral. Sous couvert de modernité, elle a été utilisée pour contester et remettre en cause tous les acquits de luttes sociales, tout ce que  le Conseil National de la Résistance en particulier avait  permis de garantir aux travailleurs, aux salariés en terme de droits, de protections. Aujourd’hui, la question des retraites devrait être abordée « sans tabous », évidemment, comme la question de la rémunération des grands patrons qui se goinfrent de millions d’euros, comme la question de la vidéosurveillance qui fait de chaque citoyen un suspect vis à vis de son prochain, etc.

Nulle limite, aucun principe ne devrait être évoqué, mobilisé pour faire face à l’emprise de la marchandisation de tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale, familiale jusqu’à l’intimité de la vie érotique. Or, la diffusion « sans tabous » de la pornographie dans les familles, hors la vie érotique des parents, met en jeu les fondements de la construction psychique des individus (et la civilisation humaine) fondée sur la séparation des sexes et des générations. L’interdit de l’inceste (le tabou de l’inceste) interdit de coucher avec son frère ou sa sœur et pour les parents (ou grands parents) avec leurs (petits) fils ou filles. On saisit dés lors comment la vision de films pornographiques « en famille » peut infester (plus exactement « incester ») les rapports entre frères et sœurs et entre parents. Les parents sont  précisément en charge en charge de poser, d’imposer,  des limites à la pulsion sexuelle dans la famille. On se moquait plaisamment encore, il y a quelques années des familles « tuyau-de-poêle » sans se douter des souffrances des enfants, en particulier (L’affaire d’Outreau est venue révéler au grand public les dégâts terribles qui détruisent des vies humaines quant cet interdit fondamental est transgressé).

Propagée par tous ceux qui tentent de nous convaincre que nulle entrave ne saurait être opposée à la libre circulation de la marchandise et à la loi du profit maximum, l’idéologie du « sans tabou » compromet la vie psychique, familiale et sociale de ceux qui croient ainsi être « libérés ».

Yann le Pennec
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:16
Ecole-publique.jpgL’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.

Redonnons la Priorité à l’École laïque !


Le service public et laïque d’éducation doit garantir à chaque élève une scolarisation de qualité sur tous les territoires. Il doit permettre à chacune et chacun, quelle que soit son origine culturelle ou géographique, quelle que soit sa condition, quel que soit son handicap, de bénéficier d’une éducation et de s’approprier « le vivre ensemble » dans un espace où la liberté de conscience est strictement respectée.

Aujourd’hui, le service public et laïque d’éducation n’est plus une priorité de l’état.

Les nombreuses décisions ministérielles le montrent :

    * les dizaines de milliers de suppressions d’emplois qui ne cessent de le frapper durement, le fragilisent en zone rurale et l’asphyxient en zone urbaine,
    * les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) qui n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’Euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales,
    * la loi Carle qui amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de « marché » scolaire,
    * la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école,
    * le développement du privé par le plan banlieue, là ou les besoins du service public sont les plus criants, là ou la ségrégation sociale est la plus forte,
    * les accords « Kouchner Vatican » (qui remettent en cause les règles de collation des grades universitaires au bénéfice des instituts catholiques) ainsi que les projets de financement par l’état de l’enseignement supérieur privé.

Nous, signataires de cette pétition, refusons l’affaiblissement organisé par l’État, de notre service public et laïque d’éducation.
L’éducation n’est pas une marchandise. La liberté de conscience doit être respectée partout et pour toutes et tous. L’argent de tous doit cesser de financer les choix de quelques-uns.

Nous exigeons une orientation politique qui fasse clairement le choix de l’École publique, laïque et gratuite.

Nous réaffirmons qu’il n’y a qu’une École de la République.

Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation soit réservé au développement de l’École de la Nation.

Signer ici

Et s'il n'y avait que le Mammouth : nationalisation sans indemnités ni rachat des écoles privées !         
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 08:29
bonnet-phrygien.jpgVu sur le site de Dailymotion :

Le ministre Hervé Novelli a envisagé de porter plainte pour diffamation contre France 3, qui a diffusé un reportage rappelant ses liens avec des organisations d'extrême droite et l'UIMM. Il a renoncé, soulignant que le CSA avait rappelé à la chaîne son obligation d'égalité de traitement entre candidats aux élections.
http://www.dailymotion.com/video/x8q7mm_le-reportage-de-france-3-qui-derang_news
Beaucoup de nos politiques ont transité par des groupes violents d'extrême-Droite : GUD, Occident.
Madelin, Longuet, Devedjian et Novelli faisiaent le coup de point contre les manifesta,nts de Gauche.
Ne l'oublions pas quand on les revoit dans le gouvernement !
Pour en savoir plus 
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